Bonjour à tous,
Je suis prof d'anglais depuis 15 ans et des envies d'ailleurs depuis 5 ans déjà, 5 ans que je m'ennuie et que j'écume les offres de la BIEP/PEP et ne reçoit que des réponses négatives. A 42 ans j'ai enfin compris qu'il n'y avait que 2 solutions pour quitter le navire : la démission (ma micro-entreprise d'ébéniste tourneur sur bois étant un échec, cette option n'est pas envisageable) et la réussite d'un concours, oui mais lequel? ou plutôt lesquels? Parce qu'un plan A c'est bien mais un plan B et C c'est encore mieux.
- contrôleur/inspecteur des finances publiques dont la promotion est très bien faite sur le forum de Neoprofs : concours généraliste, accessible même aux littéraires, de réelles perspectives d'évolution de carrière, un vrai salaire, mais sur le papier ça ne m'intéresse pas, pas envie de faire de la compta, pas envie de faire du droit.
"Alors qu'est-ce qui t’intéresse?" allez-vous me demander.
"Ben, l'art, l'histoire de l'art, la littérature, la philo..."
"Regarde dans la culture!"
Ce n'est pas aussi simple, on entre dans une nébuleuse où se mêlent FPE et FPT, où une écrasante majorité de métiers techniques (BIBAS, assistant de conservation, médiateur culturel...) éclipse les métiers plus créatifs (guide conférencier, muséographe, curateur), et les places sont chères, très chères, 15/20 places par an et pas tous les ans (quid du concours BIBAS 2023?).
Tiraillé entre un choix cartésien et un choix du cœur, je tergiverse depuis trop longtemps et reprendre le gouvernail à cet infâme amiral devient de plus en plus difficile à l'apparition des bancs de sable.
Je ne sais pas si vous voyez la terre, mais du fond de la cale, je vous assure, on n'y voit rien.
Amicalement.
Je suis prof d'anglais depuis 15 ans et des envies d'ailleurs depuis 5 ans déjà, 5 ans que je m'ennuie et que j'écume les offres de la BIEP/PEP et ne reçoit que des réponses négatives. A 42 ans j'ai enfin compris qu'il n'y avait que 2 solutions pour quitter le navire : la démission (ma micro-entreprise d'ébéniste tourneur sur bois étant un échec, cette option n'est pas envisageable) et la réussite d'un concours, oui mais lequel? ou plutôt lesquels? Parce qu'un plan A c'est bien mais un plan B et C c'est encore mieux.
- contrôleur/inspecteur des finances publiques dont la promotion est très bien faite sur le forum de Neoprofs : concours généraliste, accessible même aux littéraires, de réelles perspectives d'évolution de carrière, un vrai salaire, mais sur le papier ça ne m'intéresse pas, pas envie de faire de la compta, pas envie de faire du droit.
"Alors qu'est-ce qui t’intéresse?" allez-vous me demander.
"Ben, l'art, l'histoire de l'art, la littérature, la philo..."
"Regarde dans la culture!"
Ce n'est pas aussi simple, on entre dans une nébuleuse où se mêlent FPE et FPT, où une écrasante majorité de métiers techniques (BIBAS, assistant de conservation, médiateur culturel...) éclipse les métiers plus créatifs (guide conférencier, muséographe, curateur), et les places sont chères, très chères, 15/20 places par an et pas tous les ans (quid du concours BIBAS 2023?).
Tiraillé entre un choix cartésien et un choix du cœur, je tergiverse depuis trop longtemps et reprendre le gouvernail à cet infâme amiral devient de plus en plus difficile à l'apparition des bancs de sable.
Je ne sais pas si vous voyez la terre, mais du fond de la cale, je vous assure, on n'y voit rien.
Amicalement.