Bonjour à tous,
En voyant vos posts, je me suis souvenue que moi aussi j ai été enseignante et que j ai vécu, dans ce métier qui ne me convenait pas, bien des désillusions.
Il m a fallut faire preuve de beaucoup d humilité et de patience dans mon parcours mais aujourd'hui, celui ci me permet de vivre une vie en adéquation avec mes valeurs, de gagner un salaire décent et de faire beaucoup de belles rencontres.
En janvier 2011, je claque la porte de mon établissement pour ne plus y revenir. J ai presque 30 ans et 8 ans de metier. Je suis épuisée et à bout.
Je viens de donner naissance à mon premier enfant et l accompagnement du personnel médical et paramedical est un declic: je me lance dans les études infirmières.
Je vous passe les détails mais tout ne fut pas facile. Ce qui m a vraiment soutenue, portée et encouragée, ça a été le soutien de mes collègues de promo (jeunes et moins jeunes), de nos formateurs et des soignants sur le terrain ainsi que mon conjoint.
La formation en elle-même n est pas difficile, mais il y a un tel gap entre l univers d'ou je viens et l hopital qu'il faut s'accrocher! En même temps, je découvre un métier magnifique, j' aime me bouger, me rendre utile donc pas de soucis de ce côté là.
Cela fait 12 ans maintenant que je suis dans le soin, je me suis fais "plaisir", mon parcours d'enseignante m a énormément aidé à bien des égards!
Aujourd'hui, le projet est de passer cadre formatrice en ifsi, mais rien ne presse, je suis bien dans mon poste "sedentaire" (hopital de jour 9h-16h30), a côté de chez moi. Mon salaire est presque équivalent a celui que j aurais eu en restant prof alors que j ai beaucoup moins d'ancienneté a l hôpital.
De plus, je donne des formations a l hôpital y compris dans la matière que j enseignais, ce qui est un joli clin d'oeil!
Voilà pour mon parcours. Je sais que mon choix est plus marginal (en 12 ans, j ai peut être rencontré 2-3 anciens profs), mais ce qui est important est de ne pas se perdre dans une recherche de perfection et je sais que souvent, nous avons tendance à faire ça. On peut continuer à se nourrir au travail mais différemment, et la vie perso est aussi la pour équilibrer ce qui manque sur nos postes, car il est bien rare de tout avoir.
Si c était a refaire, je referai les mêmes choix.
Je vous souhaite à tous une belle reconversion mais avant de vous lancer dans cette difficile entreprise, faites vous accompagner pour comprendre quelles valeurs sont heurtées dans votre travail et pour ne pas reproduire ça ailleurs.
En voyant vos posts, je me suis souvenue que moi aussi j ai été enseignante et que j ai vécu, dans ce métier qui ne me convenait pas, bien des désillusions.
Il m a fallut faire preuve de beaucoup d humilité et de patience dans mon parcours mais aujourd'hui, celui ci me permet de vivre une vie en adéquation avec mes valeurs, de gagner un salaire décent et de faire beaucoup de belles rencontres.
En janvier 2011, je claque la porte de mon établissement pour ne plus y revenir. J ai presque 30 ans et 8 ans de metier. Je suis épuisée et à bout.
Je viens de donner naissance à mon premier enfant et l accompagnement du personnel médical et paramedical est un declic: je me lance dans les études infirmières.
Je vous passe les détails mais tout ne fut pas facile. Ce qui m a vraiment soutenue, portée et encouragée, ça a été le soutien de mes collègues de promo (jeunes et moins jeunes), de nos formateurs et des soignants sur le terrain ainsi que mon conjoint.
La formation en elle-même n est pas difficile, mais il y a un tel gap entre l univers d'ou je viens et l hopital qu'il faut s'accrocher! En même temps, je découvre un métier magnifique, j' aime me bouger, me rendre utile donc pas de soucis de ce côté là.
Cela fait 12 ans maintenant que je suis dans le soin, je me suis fais "plaisir", mon parcours d'enseignante m a énormément aidé à bien des égards!
Aujourd'hui, le projet est de passer cadre formatrice en ifsi, mais rien ne presse, je suis bien dans mon poste "sedentaire" (hopital de jour 9h-16h30), a côté de chez moi. Mon salaire est presque équivalent a celui que j aurais eu en restant prof alors que j ai beaucoup moins d'ancienneté a l hôpital.
De plus, je donne des formations a l hôpital y compris dans la matière que j enseignais, ce qui est un joli clin d'oeil!
Voilà pour mon parcours. Je sais que mon choix est plus marginal (en 12 ans, j ai peut être rencontré 2-3 anciens profs), mais ce qui est important est de ne pas se perdre dans une recherche de perfection et je sais que souvent, nous avons tendance à faire ça. On peut continuer à se nourrir au travail mais différemment, et la vie perso est aussi la pour équilibrer ce qui manque sur nos postes, car il est bien rare de tout avoir.
Si c était a refaire, je referai les mêmes choix.
Je vous souhaite à tous une belle reconversion mais avant de vous lancer dans cette difficile entreprise, faites vous accompagner pour comprendre quelles valeurs sont heurtées dans votre travail et pour ne pas reproduire ça ailleurs.