Ma décision est prise

Bonjour à tous,

Je suis prof de maths depuis une bonne quinzaine d'année. Après des débuts difficiles pendant mon année de stage puis une affectation sur un poste de maths sciences en lycée pro, j'ai pris du plaisir à enseigner, malgré les difficultés inhérentes à notre métier. Mais depuis quelques années, je me sens lasse, démotivée... Et je ne supporte plus de faire cours, j'y ressens du dégoût. J'ai consacré beaucoup de temps et d'énergie à progresser dans mon travail, pour des résultats bien maigres. Je me sens épuisée, je n'ai plus envie. Ce n'est bon pour personne, ni moi ni les élèves.
J'aimerais changer de voie et me reconvertir dans un métier orienté vers la naturopathie ou la psychologie. Je m'interroge sur l'aspect pratique et financier, avec un prêt pour une maison qui court. 
Bref, ma décision est prise mais je ne sais pas par quel bout m'y prendre pour ne pas non plus courir au fiasco.
Voilà voilà.

Bienvenue Angelique

Des études de psycho à distance,ça existe ? Je comprends ton ressenti sur ce métier dévoreur d'énergie vitale, en tous cas.

Déjà tu as un projet en vu c'est bien! Lance-toi!

Bonjour,
ton compte Angeangie est activé,
bienvenue sur le forum !

Étude de psycho a distance sur paris8, cursus de licence.

Bonjour

pour les études de psycho, il y a aussi d'autres universités qui proposent l'enseignement à distance, à voir où est ton lieu de résidence car les examens sont à passer sur place.
Et quel projet as tu ? psychologue ? car cela nécessite le master et si je ne me trompe pas, il y a un stage à effectuer. Donc pas toujours simple...
Je m'y suis intéressée car je visais cette voie. Je ne l'ai pas encore abandonné, et j'ai réfléchi également à psychothérapeute.
En ce moment, je me penche sur la naturopathie. Je suis en train d'étudier les écoles qui  proposent cette formation et également la possibilité de la formation à distance.
Nous pourrons peut être échanger à ce propos et nous présenter des pistes ? Je pense que nous avons des conditions similaires (prêt en cours...).
Si tu te penches sur la psycho, j'ai suivi (enfin tenté) la L2 de l'université de rennes, et j'ai été assez déçue. Impossibilité d'aller au regroupement donc isolement et difficulté pour réunir les infos. Et puis je me suis rendue compte que le contenu des études de psycho était peut être un peu "rigide" pour moi.
Bref, en pleine réflexion...et l'échange pourrait être constructif !

Pendant un moment j'ai aussi pensé à me reconvertir dans la naturopathie. Surtout après avoir rencontrée une naturopathe qui me disait qu'il y avait de la demande et donc du boulot ( mais je doute quand même)
Mais les écoles sont rares , loins et chères.
Il faut donc prendre quelques années de congés ou alors accepter de partir sur Paris ou Lyon tous les weeke dns pour suivre la formation

Pas de formation en accéléré sur quelques semaines?

Non, je suis en pleine recherche et pour l'instant je n'ai rien trouvé qui puisse s'effectuer sur quelques semaines.
Quant aux débouchés, à force de lire sur internet et de voir le nombre de personnes qui s'orientent vers la naturopathie, j'ai peur de m'engager vers quelque chose de bouché.
Je vais quand même continuer de creuser.
Quand je vois mon sophrologue, totalement débordé alors qu'il y a beaucoup de praticien sur une même ville...alors que je pensais que c'etait une voie non viable...
Pour en revenir à la naturopathie, je trouve exagéré les prix pratiqués pour au final, juste une certification, et un métier non reconnu par la france...

Moi aussi je fais une formation certifiante et non diplômante (encore que ce soit en passe de changer), mais je crois en la qualité de ce que je fais et j'en assume le risque.
Pourquoi s'arrêter  à ça? Je crois que c'est encore un réflexe de «bon élève». Il y a des diplômes bidons, et des certifications de grande qualité.
Naturopathe,  c'est long, il y a bcp de chose à apprendre, bcp de capacités personnelles à développer, donc forcément, ca a un coût.
Pour ma part je me forme au shiatsu et j'ai l'intention de développer aussi d'autres techniques.

oui je suis d'accord sur le principe, et effectivement on peut être certifié et investi et diplomé et ne pas l'être, ça ne jauge pas de la qualité. Il y a je pense aussi de la colère de ma part, car pour l'instant je suis dans l'incapacité de me lancer dans une formation, car financièrement je n'ai aucune marge de manoeuvre, pas assez d'économie et même pas possibilité d'emprunt car au max...si j'arrivais à trouver une formation qui me soit accessible je me lancerais.
Quant au shiatsu, c'est une technique en laquelle je crois et la personne que j'ai consulté, je l'ai découverte par le bouche à oreille, et elle fait des merveilles
Mais je ne lache pas je suis allée me chercher un bouquin généraliste sur la naturopathie.

papillon59 a écrit:oui je suis d'accord sur le principe, et effectivement on peut être certifié et investi et diplomé et ne pas l'être, ça ne jauge pas de la qualité. Il y a je pense aussi de la colère de ma part, car pour l'instant je suis dans l'incapacité de me lancer dans une formation, car financièrement je n'ai aucune marge de manoeuvre, pas assez d'économie et même pas possibilité d'emprunt car au max...si j'arrivais à trouver une formation qui me soit accessible je me lancerais.
Quant au shiatsu, c'est une technique en laquelle je crois et la personne que j'ai consulté, je l'ai découverte par le bouche à oreille, et elle fait des merveilles
Mais je ne lache pas je suis allée me chercher un bouquin généraliste sur la naturopathie.

Il y en a qui sont intéressants?
La formation n'est pas reconnu par l'Etat, penses tu qu'on puisse donc devenir naturopathe, sans formation avec l'aide de livres? (je sais ma question paraît idiote car la la réponse est non ).

Je pensais aussi devenir diététicienne ou j'aurai aimé donné des cours de diététique ou des conseils mais mieux vaut avoir un diplôme tout de même?

Pour info Papillon, cette année j'ai demandé et obtenu un DIF, ce qui me finance une partie de mon année (ma formation en compte 4), penses y si un jour tu te lances.

Je m'étais renseignée pour un cursus de psycho à distance, mais si on n'habite pas sur Paris, ça coûte la peau des fesses entre le prix de la formation, le TGV, l'hôtel (pour les regroupements et partiels)... Je connais quelqu'un qui a fait la première année, mais qui a jeté l'éponge après.

en réponse à cracottine, je pense qu'il vaut mieux avoir au moins une formation de base. Histoire aussi de confiance en soi, je ne sais pas si j'oserais me lancer sans. Pour l'instant, j'ai acheté la naturo pour les nuls (ça me semblait bien adapté, je me sens souvent nulle, mais je me taquine sur le sujet ). Il y a beaucoup d'"écoles différentes qui émanent et j'avais l'impression que le bouquin et ce qui était énoncé serait plus neutre que si je lisais un ouvrage d'un représentant. Pour l'instant, je démarre. Dans mes réflexions, j'en suis à chercher une formation assez basique et plus accessible financièrement et compléter au fur et à mesure par des formations spécialisées. Je me renseigne aussi sur la formation par le centre Bach sur les fleurs de bach. Par la suite, j'aimerais aussi me former en aromathérapie et phytothérapie. Mais donc sur plusieurs années.
Perso, quand je recherche un praticien, j'aime voir son profil, son cursus pour me rassurer et je suppose que nous sommes tous pareils à ce niveau. Ensuite, c'est le bouche à oreille qui joue mais il faut démarrer...
Et ta question n'est pas idiote, car les pionniers en la matière n'avaient pas de formation en naturo,  il faut bien commencer !!

Merci pierre de lune pour l'info sur le dif, mais étant fonctionnaire, je ne pense pas y avoir droit ? ou parles tu du congé formation ? dans ce cas, j'ai malheureusement déjà épuisé mes droits. je peux juste prétendre à deux ans "d'étude" non rémunérés...

Et enfin pour répondre à Fanfreluche, j'étais inscrite sur rennes l'année dernière et j'ai trouvé que financièrement c'était jouable. Bien sur, je n'ai pas été jusqu'aux exams en présenciel, où j'aurais du payer le transport et l'hébergement mais l'univ avait regroupé les partiels et il n'y avait qu'un seul déplacement sur l'année (sauf si on voulait faire les regroupements quelques samedis dans l'année).
Si j'avais réessayé, j'aurais tenté sur reims.
Mais il est vrai que ma situation géographique me laisse des latitudes. Je vais également chercher du côté de la belgique.
Quoi qu'il en soit, il faut être bien accrochée...

Merci à tous pour vos réponses. Là, je crois bien que je suis allée au bout du bout... Arrêtée pendant 15 jours, j'ai essayé de reprendre aujourd'hui, bien que le médecin m'ait donné une prolongation de 10 jours. Bilan des courses : négatif... Je suis épuisée. Démotivée. J'ai donc donné mon arrêt de travail au secrétariat ce soir. Comment vais-je sortir de tout cela ?

papillon59 a écrit:Merci pierre de lune pour l'info sur le dif, mais étant fonctionnaire, je ne pense pas y avoir droit ? ou parles tu du congé formation ? dans ce cas, j'ai malheureusement déjà épuisé mes droits. je peux juste prétendre à deux ans "d'étude" non rémunérés...

Non, je parle bien du DIF (droit individuel à la formation) et non du CIF (congé).
Mes formations ont lieu sur les week-ends, à Paris. Alors oui, c'est cher, il y a le prix de la formation, le TGV, l'hébergement, etc. Pour le TGV, j'ai une carte «week-end», et en s'y prenant de bonne heure, on arrive à avoir des billets pas chers. Pour l'hébergement, j'ai eu le plus souvent une solution, et très vite d'autres étudiants se sont proposés pour m'aider, j'ai rarement eu à payer l'hôtel.
Il y a aussi du travail à coté bien sûr, et la fatigue quand il faut enchainer la formation et sa semaine de boulot sans pause (j'ai la chance d'être  à temps partiel). Il vaut mieux aussi avoir un conjoint qui adhère au projet.

Et auprès de qui/quoi puis je me renseigner pour le dif ? car ça m'intéresse.
Pour l'instant je serais bien incapable de suivre ton rythme. Tu es en formation tous les we ?

Angeangie a écrit:Merci à tous pour vos réponses. Là, je crois bien que je suis allée au bout du bout... Arrêtée pendant 15 jours, j'ai essayé de reprendre aujourd'hui, bien que le médecin m'ait donné une prolongation de 10 jours. Bilan des courses : négatif... Je suis épuisée. Démotivée. J'ai donc donné mon arrêt de travail au secrétariat ce soir. Comment vais-je sortir de tout cela ?

Petit à petit...
je commence à sortir de l'idée que je vais être en capacité de reprendre le travail rapidement et à accepter le fait qu'il faut que je me "répare'": recharger les batteries, changer l'huile . Je suis allée aussi loin que je pouvais, jusqu'à ne plus être capable de me lever...je regrette mon attitude mais à présent je me dis qu'il faut que je me remette sur pied et que je ne fasse pas les mêmes erreurs. J'en profite également pour envisager une vie professionnelle plus en adéquation avec mon profil.
Donc comme te le diront d'autres, prendre soin de soi, accepter d'être en arrêt, ne pas culpabiliser, et prendre chaque chose l'une après l'autre.
Et venir prendre des bouffées d'oxygène sur le forum, pouvoir parler, échanger...

Mais oui, il faut lâcher prise et ne pas vivre cela comme un échec.
Courage.

papillon59 a écrit:Et auprès de qui/quoi puis je me renseigner pour le dif ? car ça m'intéresse.
Pour l'instant je serais bien incapable de suivre ton rythme. Tu es en formation tous les we ?

Auprès de ton rectorat, division de la formation des personnels. Je sais que d'un rectorat  à l'autre, ca peut changer, mais de mon côté, ça a été très simple (même pour moi qui suis allergique  à toute démarche administrative).
Je suis en formation environ toutes les trois semaines. Ca va que je suis à mi-temps. Même sans la formation, je me sentirais difficilement capable à l'heure actuelle d'assumer un temps plein. Là, je viens de donner trois heures, et je suis sur les jantes. Peu de personnes, hors EN, peuvent comprendre ça.