Bonjour !
Je suis professeur des écoles depuis 4 ans.
Je suis remplaçante depuis 2 ans. Au début, je trouvais ça pas mal, d'avoir moins de préparation, plus de temps avec ma famille.
Mais cette année je craque. Je suis tombée sur un remplacement en CM1-CM2 où je ne contrôlais rien. Je n'arrivais pas à avoir une ambiance sereine, les élèves étaient en conflit permanent, entre eux, mais aussi avec moi. Certains étaient insolent aussi.
J'ai tenu 2 jours... 2 jours... Le remplaçant qui a repris derrière moi s'en sort très bien...
J'ai été arrêté 2 semaines, et je suis retournée, sur d'autres remplacements.
J'étais encore fragile, pas sûre de moi, mais ça allait un peu mieux.
Et là rebelotte, de nouveau des CM2. De nouveau je n'arrive à rien, mauvaise ambiance, insolence, bruit.
Je craque de nouveau.
Je me sens nulle, de pas savoir mener une classe. De pas tenir plus de 2 jours, ou un seul même. De rentrer en pleurant alors qu'en soit, il ne se passe rien de grave... De pas réussir à faire ce métier comme je le pensais.
Je suis complètement paumée. Je pensais avoir remonté un peu la pente et BAM, rechute. J'ai pensé à me reconvertir, mais ça me semble si compliqué.
Mon inspecteur, que j'ai rencontré suite au premier craquage, me propose de m'envoyer des conseillers péda, il m'a donné le numéro de l'assistante sociale et de la conseillère d'orientation, vu que je parlais de changer de voie. Il m'a dit que les reclassements étaient quasiment impossibles.
La conseillère d'orientation me conseille de m'accrocher, parce que je suis débutante, que je peux encore apprendre.
Mon mari est aussi entre les 2, l'envie que je reste dans ce "confort" de fonctionnaire, que je m'accroche jusqu'à ce que le métier rentre, et quand il me voit rentrer en pleurs il me dit de chercher autre chose. Mais quand je parle sérieusement de reconversion, je le sens un peu refroidi. Il a peur. Tout comme moi.
On me dit que ça vient du statut de remplaçant, ce que je veux bien croire. Mais même quand j'avais ma classe, c'était compliqué. Des élèves précoces, à côté d'élèves en difficulté, des parents sur mon dos parce qu'on a reçu la commande en retard et que les enfants n'ont pas encore leurs intercalaires, des week-end passés à bosser au lieu de jouer avec mes petits à moi...
Je crois que je veux changer de boulot, mais sans savoir vraiment quoi faire, ni comment le faire. Sans être sûre.
J'ai perdu toute confiance en moi (j'en avais déjà pas des masses...).
Je suis professeur des écoles depuis 4 ans.
Je suis remplaçante depuis 2 ans. Au début, je trouvais ça pas mal, d'avoir moins de préparation, plus de temps avec ma famille.
Mais cette année je craque. Je suis tombée sur un remplacement en CM1-CM2 où je ne contrôlais rien. Je n'arrivais pas à avoir une ambiance sereine, les élèves étaient en conflit permanent, entre eux, mais aussi avec moi. Certains étaient insolent aussi.
J'ai tenu 2 jours... 2 jours... Le remplaçant qui a repris derrière moi s'en sort très bien...
J'ai été arrêté 2 semaines, et je suis retournée, sur d'autres remplacements.
J'étais encore fragile, pas sûre de moi, mais ça allait un peu mieux.
Et là rebelotte, de nouveau des CM2. De nouveau je n'arrive à rien, mauvaise ambiance, insolence, bruit.
Je craque de nouveau.
Je me sens nulle, de pas savoir mener une classe. De pas tenir plus de 2 jours, ou un seul même. De rentrer en pleurant alors qu'en soit, il ne se passe rien de grave... De pas réussir à faire ce métier comme je le pensais.
Je suis complètement paumée. Je pensais avoir remonté un peu la pente et BAM, rechute. J'ai pensé à me reconvertir, mais ça me semble si compliqué.
Mon inspecteur, que j'ai rencontré suite au premier craquage, me propose de m'envoyer des conseillers péda, il m'a donné le numéro de l'assistante sociale et de la conseillère d'orientation, vu que je parlais de changer de voie. Il m'a dit que les reclassements étaient quasiment impossibles.
La conseillère d'orientation me conseille de m'accrocher, parce que je suis débutante, que je peux encore apprendre.
Mon mari est aussi entre les 2, l'envie que je reste dans ce "confort" de fonctionnaire, que je m'accroche jusqu'à ce que le métier rentre, et quand il me voit rentrer en pleurs il me dit de chercher autre chose. Mais quand je parle sérieusement de reconversion, je le sens un peu refroidi. Il a peur. Tout comme moi.
On me dit que ça vient du statut de remplaçant, ce que je veux bien croire. Mais même quand j'avais ma classe, c'était compliqué. Des élèves précoces, à côté d'élèves en difficulté, des parents sur mon dos parce qu'on a reçu la commande en retard et que les enfants n'ont pas encore leurs intercalaires, des week-end passés à bosser au lieu de jouer avec mes petits à moi...
Je crois que je veux changer de boulot, mais sans savoir vraiment quoi faire, ni comment le faire. Sans être sûre.
J'ai perdu toute confiance en moi (j'en avais déjà pas des masses...).