Bonjour,
J'ai posté ce message dans une autre catégorie car j'étais persuadé de m'être déjà présenté il y a 2 ans. Mais je ne retrouve pas ma présentation et c'est écrit sur mon profil que c'est mon premier message, donc je ne comprends pas trop, pourtant j'ai accès à toutes les parties du forum :
Cela fait 7 ans (2014) que j'enseigne et j'ai réussi à faire des années complètes, mais j'ai su dès les premiers temps que je n'avais pas la flamme. J'ai fait un violent burnout en 2017, que j'ai réussi à surmonter en 6 semaines grâce aux psychotropes et à un suivi psychologique. Cela a tenu, et j'ai même pris plaisir à enseigner, mais j'ai rechuté dès que j'ai essayé d'arrêter les psychotropes, en 2019, pour 6 semaines à nouveau. J'ai donc repris les cachets et j'ai réussi à revivre 2 années d'enseignement normales. J'ai arrêté cet été et là, à la rentrée, je n'y arrive à nouveau pas, j'ai les même symptômes.
Je pense donc qu'il y a une part de ma personnalité qui rechigne à ce métier, à cette façon de vivre, puisque seule l'anesthésie fonctionne. J'ai peur de m'obstiner dans un métier auquel je n’adhère pas par peur de l'inconnu et par lâcheté.
Du coup, je voulais vous demander par quoi commencer pour se faire aider dans un projet de reconversion :
- les syndicats ?
- Les conseillers mobilités ?
- les médecins / assistance sociale ?
Je suis trentenaire sans enfant, sans crédit immobilier et j'ai le soutien de mon entourage pour me reconvertir, mais c'est un peu difficile de voir les options possibles de façon réaliste, même avec l'appui de mon suivi psychologique. Je n'apprécie pas mon existence d'enseignants mais dès que je pense à un autre métier j'ai très peur de l'idéaliser et de faire des fantasmes peu constructifs.
Par exemple, je m'ennuie à transmettre du contenu (je ne suis pas vraiment passionné de la matière que j'enseigne, et je considère que la culture est un peu quelque chose d'autodidacte et ça me met mal à l'aise de devoir "forcer" des élèves à se cultiver) mais j'ai un bon feeling avec les adolescents, notamment ceux qui ne respectent pas les "codes" de l'institution, donc j'ai déjà pensé à me reconvertir en éducateur spécialisé. Mais je sais bien que ce métier est lui même éprouvant pour les nerfs, or vu mes rechutes j'ai une évidente fébrilité psychique. Je suis par ailleurs assez fasciné par les métiers manuels mais c'est un long chemin d'apprendre un savoir-faire et d'en vivre...
Ma seule certitude c'est que je ne trouve pas normal de m'anesthésier pour persévérer dans cette profession, et si je ressens ce malaise avec si peu d'ancienneté ce sera sans doute jamais mieux. J'ai cru que ça passerait avec le temps, mais il y a quelque chose qui ne prend pas, j'ai des phases où j'arrive à être un bon enseignant pendant des mois d'affilée, jamais absent, énergique, mais c'est toujours sous assistance médicamenteuse et c'est toujours dans une vie "en pilote automatique", sans conscience, où je me résigne à fonctionner comme un robot par impératif de survie et d'existence sociale.
Je trouve ce forum à la fois incroyable, mais il a aussi un aspect décourageant car on voit beaucoup de témoignages de gens qui mettent de l'énergie et de la motivation et qui n'arrivent pas à se reconvertir. C'est parfois compliqué de se dire qu'on va y arriver quand on voit ces témoignages de ceux qui luttent sans réussir.
J'ai posté ce message dans une autre catégorie car j'étais persuadé de m'être déjà présenté il y a 2 ans. Mais je ne retrouve pas ma présentation et c'est écrit sur mon profil que c'est mon premier message, donc je ne comprends pas trop, pourtant j'ai accès à toutes les parties du forum :
Cela fait 7 ans (2014) que j'enseigne et j'ai réussi à faire des années complètes, mais j'ai su dès les premiers temps que je n'avais pas la flamme. J'ai fait un violent burnout en 2017, que j'ai réussi à surmonter en 6 semaines grâce aux psychotropes et à un suivi psychologique. Cela a tenu, et j'ai même pris plaisir à enseigner, mais j'ai rechuté dès que j'ai essayé d'arrêter les psychotropes, en 2019, pour 6 semaines à nouveau. J'ai donc repris les cachets et j'ai réussi à revivre 2 années d'enseignement normales. J'ai arrêté cet été et là, à la rentrée, je n'y arrive à nouveau pas, j'ai les même symptômes.
Je pense donc qu'il y a une part de ma personnalité qui rechigne à ce métier, à cette façon de vivre, puisque seule l'anesthésie fonctionne. J'ai peur de m'obstiner dans un métier auquel je n’adhère pas par peur de l'inconnu et par lâcheté.
Du coup, je voulais vous demander par quoi commencer pour se faire aider dans un projet de reconversion :
- les syndicats ?
- Les conseillers mobilités ?
- les médecins / assistance sociale ?
Je suis trentenaire sans enfant, sans crédit immobilier et j'ai le soutien de mon entourage pour me reconvertir, mais c'est un peu difficile de voir les options possibles de façon réaliste, même avec l'appui de mon suivi psychologique. Je n'apprécie pas mon existence d'enseignants mais dès que je pense à un autre métier j'ai très peur de l'idéaliser et de faire des fantasmes peu constructifs.
Par exemple, je m'ennuie à transmettre du contenu (je ne suis pas vraiment passionné de la matière que j'enseigne, et je considère que la culture est un peu quelque chose d'autodidacte et ça me met mal à l'aise de devoir "forcer" des élèves à se cultiver) mais j'ai un bon feeling avec les adolescents, notamment ceux qui ne respectent pas les "codes" de l'institution, donc j'ai déjà pensé à me reconvertir en éducateur spécialisé. Mais je sais bien que ce métier est lui même éprouvant pour les nerfs, or vu mes rechutes j'ai une évidente fébrilité psychique. Je suis par ailleurs assez fasciné par les métiers manuels mais c'est un long chemin d'apprendre un savoir-faire et d'en vivre...
Ma seule certitude c'est que je ne trouve pas normal de m'anesthésier pour persévérer dans cette profession, et si je ressens ce malaise avec si peu d'ancienneté ce sera sans doute jamais mieux. J'ai cru que ça passerait avec le temps, mais il y a quelque chose qui ne prend pas, j'ai des phases où j'arrive à être un bon enseignant pendant des mois d'affilée, jamais absent, énergique, mais c'est toujours sous assistance médicamenteuse et c'est toujours dans une vie "en pilote automatique", sans conscience, où je me résigne à fonctionner comme un robot par impératif de survie et d'existence sociale.
Je trouve ce forum à la fois incroyable, mais il a aussi un aspect décourageant car on voit beaucoup de témoignages de gens qui mettent de l'énergie et de la motivation et qui n'arrivent pas à se reconvertir. C'est parfois compliqué de se dire qu'on va y arriver quand on voit ces témoignages de ceux qui luttent sans réussir.