Bonjour,
Je suis PE depuis maintenant 18 ans, principalement en maternelle (où j'exerce actuellement).
Je me suis toujours un peu plainte de mon métier auprès de mes proches, le trouvant peu épanouissant (malgré les satisfactions certaines qu'il apporte quelquefois), chronophage, et surtout énergivore. Mais je l'ai toujours fait consciencieusement.
Pour l'année scolaire qui vient de commencer, j'avais demandé un temps partiel : à 45 ans, j'avais besoin de faire le point, de prendre un peu le large pour envisager la suite. Ce temps partiel m'a été refusé, faute de personnel je suppose, et de raison valable aux yeux de l'administration.
A cette problématique personnelle de toujours ("Suis-je vraiment faite pour ce métier??) s'ajoute aujourd'hui une réelle inquiétude quant au devenir, à la transformation en cours de l’Éducation Nationale.
Par exemple, j'ai fait l'expérience l'année dernière d'une gestion calamiteuse des AESH devant prendre en charge un de mes élèves, autiste. Ajoutée à mon investissement pour gérer au mieux chacun de mes élèves, cette situation particulière m'a fortement stressée et même épuisée: je n'ai pas pu finir l'année (arrêt de travail de quelques jours), c'était la première fois que ça m'arrivait.
L'école inclusive, ça me fait peur, parce que je l'ai (mal) vécue.
Cette nouvelle année, je la commence un peu fébrile: beaucoup d’élèves, certains difficiles (je suis en rep): vais-je boucler l'année? Survivre à la première période? Et bien non! Il y a quelques jours j'ai perdu la voix (ça aussi c'est la première fois que ça m'arrive). En consultation médicale je craque, j'avoue que je ne sais plus si j'ai "les épaules" pour affronter l'école telle qu'elle est, telle qu'elle devient. Et le médecin me conseille de consulter un psy.
Faut-il quitter? Pour aller où? Rester? Mais comment?
Je suis à la recherche de témoignages, d'échanges avec d'autres qui vivent les mêmes questionnements, car au fond je me sens assez seule.
A bientôt
Je suis PE depuis maintenant 18 ans, principalement en maternelle (où j'exerce actuellement).
Je me suis toujours un peu plainte de mon métier auprès de mes proches, le trouvant peu épanouissant (malgré les satisfactions certaines qu'il apporte quelquefois), chronophage, et surtout énergivore. Mais je l'ai toujours fait consciencieusement.
Pour l'année scolaire qui vient de commencer, j'avais demandé un temps partiel : à 45 ans, j'avais besoin de faire le point, de prendre un peu le large pour envisager la suite. Ce temps partiel m'a été refusé, faute de personnel je suppose, et de raison valable aux yeux de l'administration.
A cette problématique personnelle de toujours ("Suis-je vraiment faite pour ce métier??) s'ajoute aujourd'hui une réelle inquiétude quant au devenir, à la transformation en cours de l’Éducation Nationale.
Par exemple, j'ai fait l'expérience l'année dernière d'une gestion calamiteuse des AESH devant prendre en charge un de mes élèves, autiste. Ajoutée à mon investissement pour gérer au mieux chacun de mes élèves, cette situation particulière m'a fortement stressée et même épuisée: je n'ai pas pu finir l'année (arrêt de travail de quelques jours), c'était la première fois que ça m'arrivait.
L'école inclusive, ça me fait peur, parce que je l'ai (mal) vécue.
Cette nouvelle année, je la commence un peu fébrile: beaucoup d’élèves, certains difficiles (je suis en rep): vais-je boucler l'année? Survivre à la première période? Et bien non! Il y a quelques jours j'ai perdu la voix (ça aussi c'est la première fois que ça m'arrive). En consultation médicale je craque, j'avoue que je ne sais plus si j'ai "les épaules" pour affronter l'école telle qu'elle est, telle qu'elle devient. Et le médecin me conseille de consulter un psy.
Faut-il quitter? Pour aller où? Rester? Mais comment?
Je suis à la recherche de témoignages, d'échanges avec d'autres qui vivent les mêmes questionnements, car au fond je me sens assez seule.
A bientôt