Bonjour à tous et à toutes,
Je m'appelle Mélissa, j'ai 29 ans. Je suis professeure des écoles depuis seulement 2018. J'ai obtenu le concours du premier coup après un temps dans le monde du Tourisme. Enseigner, c'était un rêve qui me semblait inatteignable. Et finalement, j'ai eu l'opportunité de reprendre mes études, et devenir enseignante en maternelle. Le rêve.
Sauf que depuis la rentrée de janvier, et après un passage à vide l'année dernière déjà mais sans arrêt, je suis en arrêt pour dépression et troubles anxieux sévères liés au travail.
J'avais la passion de créer des projets, embarquer les élèves, les voir progresser... Mais je reconnais qu'avec le COVID, les protocoles, les multi-niveaux, les demandes d'aides pour enfants ayant besoin d'aide qui restent sans réponse, où l'on me demande toujours plus... J'ai craqué.
Je crois qu'entre le rêve et la réalité du terrain, le fait de ne pas réussir à me protéger émotionnellement ni mettre de limites et de barrières entre temps pro et temps perso, je me suis tout simplement effondrée. Et je n'ai plus envie d'y retourner.
Je pense être une personne qui n'arrive pas à gérer toutes les responsabilités qui relèvent de ce métier et je préfère me protéger et partir.
Seulement voilà, comment on prévoit l'après?
Je suis titulaire dans le privée et j'ai plusieurs interrogations et questions :
- Existe-t-il des passerelles au sein du diocèse ou de l'académie lorsqu'on ne veut plus être en classe si tôt?
- Existe-t-il d'autres concours facilement accessible avec le Master MEEF?
- Comment procéder pour demander une disponibilité afin de peut être lancer une activité ( j'avoue ne pas savoir encore laquelle) ou une rupture conventionnelle?
- Professeurs reconvertis et épanouis, acceptez-vous de partager votre parcours?
j'ai honte de quitter le navire, d'échouer, de laisser la classe en plan. Je ne sais vers qui me tourner. J'ai peu d'énergie pour toutes les démarches qui m'attendent. Il me faut pourtant anticiper.
Une maîtresse passionnée mais déprimée et fatiguée.
Merci pour vos retours, qui je l'espère seront utiles, ou au moins, surtout bienveillants, pour de vrai.
Bonne journée, au plaisir de vous lire.
Mélissa
Je m'appelle Mélissa, j'ai 29 ans. Je suis professeure des écoles depuis seulement 2018. J'ai obtenu le concours du premier coup après un temps dans le monde du Tourisme. Enseigner, c'était un rêve qui me semblait inatteignable. Et finalement, j'ai eu l'opportunité de reprendre mes études, et devenir enseignante en maternelle. Le rêve.
Sauf que depuis la rentrée de janvier, et après un passage à vide l'année dernière déjà mais sans arrêt, je suis en arrêt pour dépression et troubles anxieux sévères liés au travail.
J'avais la passion de créer des projets, embarquer les élèves, les voir progresser... Mais je reconnais qu'avec le COVID, les protocoles, les multi-niveaux, les demandes d'aides pour enfants ayant besoin d'aide qui restent sans réponse, où l'on me demande toujours plus... J'ai craqué.
Je crois qu'entre le rêve et la réalité du terrain, le fait de ne pas réussir à me protéger émotionnellement ni mettre de limites et de barrières entre temps pro et temps perso, je me suis tout simplement effondrée. Et je n'ai plus envie d'y retourner.
Je pense être une personne qui n'arrive pas à gérer toutes les responsabilités qui relèvent de ce métier et je préfère me protéger et partir.
Seulement voilà, comment on prévoit l'après?
Je suis titulaire dans le privée et j'ai plusieurs interrogations et questions :
- Existe-t-il des passerelles au sein du diocèse ou de l'académie lorsqu'on ne veut plus être en classe si tôt?
- Existe-t-il d'autres concours facilement accessible avec le Master MEEF?
- Comment procéder pour demander une disponibilité afin de peut être lancer une activité ( j'avoue ne pas savoir encore laquelle) ou une rupture conventionnelle?
- Professeurs reconvertis et épanouis, acceptez-vous de partager votre parcours?
j'ai honte de quitter le navire, d'échouer, de laisser la classe en plan. Je ne sais vers qui me tourner. J'ai peu d'énergie pour toutes les démarches qui m'attendent. Il me faut pourtant anticiper.
Une maîtresse passionnée mais déprimée et fatiguée.
Merci pour vos retours, qui je l'espère seront utiles, ou au moins, surtout bienveillants, pour de vrai.
Bonne journée, au plaisir de vous lire.
Mélissa