Bonjour à tous,
Cela fait maintenant 10 années que j'enseigne. Les deux dernières ont été entremêlées de périodes plus ou moins longues d'arrêts maladie. J'ai eu du mal à comprendre que la dépression dans laquelle je m'enfonçais petit à petit était liée à une souffrance professionnelle intense. Et puis un jour, j'ai craqué devant mes élèves, sans raison apparente, tout se passait "bien". Je n'arrivais tout simplement plus à me retrouver en face d'eux, comme si j'étais en train de faire une allergie et je me suis mise à pleurer comme jamais. Je suis à nouveau en arrêt depuis janvier et je ne compte pas retourner en classe. Je ne veux plus jamais avoir envie disparaître à cause d'un travail et je veux être à nouveau du côté de la vie. Je suis persuadée que n'importe qui mérite mieux. C'est fou car pour obtenir le concours j'ai travaillé comme une dingue, malgré des phobies scolaires étant plus jeune, j'ai toujours eu envie de transmettre, de donner du sens à ma vie. Ce métier faisait parti de moi, j'ai l'impression de ne rien pouvoir faire d'autre.
Et pourtant, en parallèle j'ai déjà commencé des démarches pour avancer, j'ai rencontré une RH de l'éducation nationale qui m'a notamment parlée du détachement.
Je cherche désespérément une voie de sortie et lisant quelques postes sur ce forum je m'aperçois que je ne suis pas la seule. Cela rassure autant que cela m'effraie.
Cela fait maintenant 10 années que j'enseigne. Les deux dernières ont été entremêlées de périodes plus ou moins longues d'arrêts maladie. J'ai eu du mal à comprendre que la dépression dans laquelle je m'enfonçais petit à petit était liée à une souffrance professionnelle intense. Et puis un jour, j'ai craqué devant mes élèves, sans raison apparente, tout se passait "bien". Je n'arrivais tout simplement plus à me retrouver en face d'eux, comme si j'étais en train de faire une allergie et je me suis mise à pleurer comme jamais. Je suis à nouveau en arrêt depuis janvier et je ne compte pas retourner en classe. Je ne veux plus jamais avoir envie disparaître à cause d'un travail et je veux être à nouveau du côté de la vie. Je suis persuadée que n'importe qui mérite mieux. C'est fou car pour obtenir le concours j'ai travaillé comme une dingue, malgré des phobies scolaires étant plus jeune, j'ai toujours eu envie de transmettre, de donner du sens à ma vie. Ce métier faisait parti de moi, j'ai l'impression de ne rien pouvoir faire d'autre.
Et pourtant, en parallèle j'ai déjà commencé des démarches pour avancer, j'ai rencontré une RH de l'éducation nationale qui m'a notamment parlée du détachement.
Je cherche désespérément une voie de sortie et lisant quelques postes sur ce forum je m'aperçois que je ne suis pas la seule. Cela rassure autant que cela m'effraie.