Bonjour,
Je me présente : je m'appelle Sarah, j'ai 44 ans et 19 ans d'enseignement dans le secondaire. J'ai un parcours professionnel un peu particulier : j'ai d'abord enseigné l'histoire et la géographie dans des collèges du Val d'Oise avec des publics parfois très durs. Depuis 2010 j'enseigne la philosophie (et oui… pour trouver de la motivation ailleurs qu'au collège j'ai préparé un Master de philosophie) dans un lycée alternatif et démocratique que peut-être vous connaissez : le lycée expérimental de Saint Nazaire. Ce lycée est autogéré et cogéré avec les élèves et les 19 membres de l'équipe éducative. Autant vous dire que je fais bien d'autres choses que d'enseigner la philo… j'enseigne aussi d'autres matières avec mes collègues, je fais la cuisine, le ménage, etc…
Il n'empêche, je voudrais faire autre chose, surtout par volonté de voir autre chose, de faire des choses nouvelles et aussi parce que j'arrive à saturation de mon empathie et de ma bienveillance envers les élèves !! J'ai envie de faire des choses qui n'ont pas de lien avec les relations humaines (même s'il y a toujours des relations humaines), je n'ai plus envie de travailler avec les jeunes.
Pour cela j'ai obtenu un congés de formation l'année dernière et je me suis payée, sur mes petites économies, une formation à l'université : un Master 2 professionnel de chargée de développement économique et territorial. J'ai obtenu mon diplôme… et depuis… ben c'est le vide sidéral. A la rentrée j'ai du retourner sur mon poste, très particulier et très très très prenant, n'arrivant pas à trouver de poste dans mon nouveau métier. En fait, les recruteurs, qu'ils soient publics ou privés me disent la même chose : on ne peut pas faire confiance à une prof !! c'est bien connu, les profs ne savent rien faire, et surtout ils ne peuvent pas s'adapter aux conditions de travail dans le privé…
voilà… pour l'instant je suis plutôt démoralisée, car je suis dans un cercle vicieux : mon temps et mon énergie sont prises par une activité que je ne veux plus faire alors que chercher un job est un travail à plein temps ! Le rectorat ne m'est d'aucune utilité : j'ai demandé si je pouvais obtenir un poste de chargé de mission, je pense que j'en ai les compétences… fin de non recevoir ! Je me sens bien seule, et je suis ici pour échanger avec vous.
Sarah
Je me présente : je m'appelle Sarah, j'ai 44 ans et 19 ans d'enseignement dans le secondaire. J'ai un parcours professionnel un peu particulier : j'ai d'abord enseigné l'histoire et la géographie dans des collèges du Val d'Oise avec des publics parfois très durs. Depuis 2010 j'enseigne la philosophie (et oui… pour trouver de la motivation ailleurs qu'au collège j'ai préparé un Master de philosophie) dans un lycée alternatif et démocratique que peut-être vous connaissez : le lycée expérimental de Saint Nazaire. Ce lycée est autogéré et cogéré avec les élèves et les 19 membres de l'équipe éducative. Autant vous dire que je fais bien d'autres choses que d'enseigner la philo… j'enseigne aussi d'autres matières avec mes collègues, je fais la cuisine, le ménage, etc…
Il n'empêche, je voudrais faire autre chose, surtout par volonté de voir autre chose, de faire des choses nouvelles et aussi parce que j'arrive à saturation de mon empathie et de ma bienveillance envers les élèves !! J'ai envie de faire des choses qui n'ont pas de lien avec les relations humaines (même s'il y a toujours des relations humaines), je n'ai plus envie de travailler avec les jeunes.
Pour cela j'ai obtenu un congés de formation l'année dernière et je me suis payée, sur mes petites économies, une formation à l'université : un Master 2 professionnel de chargée de développement économique et territorial. J'ai obtenu mon diplôme… et depuis… ben c'est le vide sidéral. A la rentrée j'ai du retourner sur mon poste, très particulier et très très très prenant, n'arrivant pas à trouver de poste dans mon nouveau métier. En fait, les recruteurs, qu'ils soient publics ou privés me disent la même chose : on ne peut pas faire confiance à une prof !! c'est bien connu, les profs ne savent rien faire, et surtout ils ne peuvent pas s'adapter aux conditions de travail dans le privé…
voilà… pour l'instant je suis plutôt démoralisée, car je suis dans un cercle vicieux : mon temps et mon énergie sont prises par une activité que je ne veux plus faire alors que chercher un job est un travail à plein temps ! Le rectorat ne m'est d'aucune utilité : j'ai demandé si je pouvais obtenir un poste de chargé de mission, je pense que j'en ai les compétences… fin de non recevoir ! Je me sens bien seule, et je suis ici pour échanger avec vous.
Sarah