Bonjour,
J'enseigne l'anglais depuis maintenant 32 ans (agrégée depuis 1991), et cela fait maintenant une bonne dizaine d'années que mon goût pour ce métier s'étiole et que je suis en recherche d'autres voies...
Après prise de contact avec les services mobilité carrière de mon académie, qui ne m'ont pas été d'une grande utilité, j'ai par moi-même diversifié mon parcours en travaillant beaucoup en inter-disciplinarité et en montant de nombreux projets artistiques et culturels dans mes classes (j'adore faire intervenir des artistes dans mes classes). J'ai créé avec une collègue d'EPS ds mon établissement un enseignement d'exploration Danse (j'ai passé la certification complémentaire Art-danse l'an dernier).
En 2015 et 2016, je me suis par ailleurs formée en FLE/FLS en passant un DU puis un M1 FLE et la certification complémentaire FLS dans le cadre d'un congé-formation à mi-tps. Je suis donc aussi en charge de qq heures en UPE2A auprès d'élèves allophones qui sont actuellement ma petite bouffée d'air frais au lycée.
J'ai tenté toutes les diversions possibles en prenant des vacations en enseignement supérieur, en prison... mais là, je crois que le bout du rouleau approche pour moi côté enseignement, j'ai donc décidé cet été de candidater à des postes en détachement au sein du MEAE : postes à l'étranger d'attachée à la coopération pour le français ou de directrice d'Alliance Française, sans même savoir si mon profil aura des chances de correspondre à ce type de mission, ni même si les compétences que j'ai acquises dans l'EN sont véritablement transférables dans ce cadre... C'est un peu une démarche de fuite en avant pour moi car je ne me suis même pas encore renseignée précisément sur les modalités de réintégration à l'issue de ces détachements, qui risquent fort d'être désavantageuses pour moi - si toutefois je n'ai pas d'autre choix que la réintégration.
Voilà pour l'essentiel.
Je m'inscris sur ce site pour trouver des conseils, des retours d'expérience, éventuellement un peu de soutien et de solidarité : nombreux sont les collègues autour de moi vivant comme une fatalité leur situation de 'ras-le-bol' dans un état proche du rat coincé dans la souricière, mais très peu trouvent le courage et la confiance de s'engager dans d'autres voies. J'espère pouvoir partager ici des idées, des rêves -réalisables ou pas-, des tuyaux, des enthousiasmes...
Merci.
Jolem
J'enseigne l'anglais depuis maintenant 32 ans (agrégée depuis 1991), et cela fait maintenant une bonne dizaine d'années que mon goût pour ce métier s'étiole et que je suis en recherche d'autres voies...
Après prise de contact avec les services mobilité carrière de mon académie, qui ne m'ont pas été d'une grande utilité, j'ai par moi-même diversifié mon parcours en travaillant beaucoup en inter-disciplinarité et en montant de nombreux projets artistiques et culturels dans mes classes (j'adore faire intervenir des artistes dans mes classes). J'ai créé avec une collègue d'EPS ds mon établissement un enseignement d'exploration Danse (j'ai passé la certification complémentaire Art-danse l'an dernier).
En 2015 et 2016, je me suis par ailleurs formée en FLE/FLS en passant un DU puis un M1 FLE et la certification complémentaire FLS dans le cadre d'un congé-formation à mi-tps. Je suis donc aussi en charge de qq heures en UPE2A auprès d'élèves allophones qui sont actuellement ma petite bouffée d'air frais au lycée.
J'ai tenté toutes les diversions possibles en prenant des vacations en enseignement supérieur, en prison... mais là, je crois que le bout du rouleau approche pour moi côté enseignement, j'ai donc décidé cet été de candidater à des postes en détachement au sein du MEAE : postes à l'étranger d'attachée à la coopération pour le français ou de directrice d'Alliance Française, sans même savoir si mon profil aura des chances de correspondre à ce type de mission, ni même si les compétences que j'ai acquises dans l'EN sont véritablement transférables dans ce cadre... C'est un peu une démarche de fuite en avant pour moi car je ne me suis même pas encore renseignée précisément sur les modalités de réintégration à l'issue de ces détachements, qui risquent fort d'être désavantageuses pour moi - si toutefois je n'ai pas d'autre choix que la réintégration.
Voilà pour l'essentiel.
Je m'inscris sur ce site pour trouver des conseils, des retours d'expérience, éventuellement un peu de soutien et de solidarité : nombreux sont les collègues autour de moi vivant comme une fatalité leur situation de 'ras-le-bol' dans un état proche du rat coincé dans la souricière, mais très peu trouvent le courage et la confiance de s'engager dans d'autres voies. J'espère pouvoir partager ici des idées, des rêves -réalisables ou pas-, des tuyaux, des enthousiasmes...
Merci.
Jolem